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Découverte du plus ancien atelier de fabrication de savon dans le Néguev

Les archéologues ont identifié les résidus collectés sur le site afin de mieux comprendre la production

Le plus ancien atelier de fabrication de savon d’Israël a été découvert ces dernières semaines lors d’une fouille de l’Autorité des antiquités d’Israël (IAA) à Rahat, la plus grande ville bédouine du Néguev.

Datant du début de la période islamique – il y a environ 1.200 ans – l’atelier a été trouvé à l’extérieur d’une maison appartenant à une famille aisée, qui a probablement fait fortune grâce à la production et à la vente de savon à l’huile d’olive.

« C’est la première fois qu’un atelier de savon aussi ancien que celui-ci est découvert, nous permettant de retracer le processus de production traditionnel du savon », a déclaré Elena Kogen Zehavi, la directrice des fouilles de l’IAA, dans un communiqué de presse. 

« Nous connaissions d’importants centres de fabrication de savon datant d’une période beaucoup plus tardive – la période ottomane. Ceux-ci ont été découverts à Jérusalem, Naplouse, Jaffa et Gaza, » a-t-elle ajouté.

Les archéologues ont identifié les résidus collectés sur le site afin de mieux comprendre le processus de production.

A l’époque, un mélange d’huile d’olive et de cendres résultant de la combustion de plantes de salsola soda (soude commune) contenant de la potasse et de l’eau était chauffé pendant une semaine. Une fois durci, le liquide obtenu devenait ensuite du savon, que l’on coupait en barres.

Selon le communiqué de presse de l’IAA, des centaines de jeunes et d’adultes ont participé à la fouille, y compris des résidents de Rahat et des étudiants.

« Les fouilles ont révélé les racines islamiques de Rahat. Nous sommes fiers de l’excavation et heureux qu’elle ait eu lieu en coopération avec la communauté locale. Nous espérons construire un centre pour les visiteurs et les résidents, » a déclaré le maire de la ville, Fahiz Abu Saheeben.

Source : https://www.i24news.tv/

Israël: 4.500 membres de la communauté éthiopienne Falash Mura pourraient immigrer d’ici la fin de l’année

Les Falash Mura émigrent en Israël selon les termes de la loi sur le regroupement familial

La ministre de l’Immigration et de l’Intégration, Pnina Tamano-Shata, a présenté ce mercredi un plan visant à faciliter l’installation en Israël de 4.500 membres de la communauté Falash Mura en Éthiopie d’ici la fin de l’année, puis du reste de ses membres éligibles à l’alyah d’ici 2023.

Pnina Tamano-Shata a exposé les détails de son plan au comité de l’Immigration, de l’Intégration et de la Diaspora du Parlement, affirmant que l’attente de ceux qui cherchent à venir en Israël, longue de plus d’une décennie, devait prendre fin.

Le président du comité, le député David Bitan, a largement approuvé ces propositions, et a même souhaité que l’immigration de tous ceux qui sont éligibles à l’alyah intervienne encore plus tôt, d’ici la fin 2021, à la faveur d’un allègement des processus administratifs.  

L’Autorité de la population et de l’immigration du ministère de l’Intérieur estime qu’il y a environ 8.000 personnes en attente d’émigrer dans les camps de transit d’Addis-Abeba et de Gondar.

Sur ces 8.000 Éthiopiens, environ 4.500 ont des parents au premier degré vivant en Israël, ce qui les rend prioritaires pour l’alyah. Leurs ancêtres s’étant convertis au christianisme, les Falash Mura émigrent en effet selon les termes de la loi sur le regroupement familial, et non ceux de la loi du retour, car ils ne sont pas considérés comme Juifs par la loi juive. 

La situation des autres personnes en attente d’émigrer sera examinée au cas par cas, et pourra donner lieu à des autorisations exceptionnelles d’alyah délivrées par le gouvernement israélien.  

Le plan de Pnina Tamano-Shata s’apprête à être examiné par le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le Premier ministre suppléant Benny Gantz, et sera ensuite soumis à un vote du cabinet.

Source : https://www.i24news.tv/

Israël: un fort vieux de 3.200 ans, théâtre de batailles décrites dans le Livre des Juges, découvert dans le sud

La structure mise au jour offre un aperçu de la réalité géopolitique dans la région à cette époque

Une citadelle cananéenne vieille de 3.200 ans, théâtre de batailles épiques menées à l’époque biblique, a été découverte près de la ville de Kiryat Gat, dans le sud d’Israël, a annoncé dimanche l’Autorité des antiquités d’Israël (IAA).

Le fort datant du 12e siècle avant notre ère se situe à proximité du kibboutz Gal On et du ruisseau Guvrin, à environ 70 kilomètres au sud de Jérusalem. 

Il a été édifié par les Égyptiens qui gouvernaient alors la région afin de se défendre contre les Philistins, à une époque correspondant à la période du Livre biblique des Juges, a indiqué l’IAA dans un communiqué.

Par la suite, la citadelle a été abandonnée par les Égyptiens, entraînant la destruction de nombreuses villes cananéennes, probablement aux mains des Philistins.

Selon les archéologues de l’IAA, Saar Ganor et Itamar Weissbein, la structure qui a été déterrée mesure 18 mètres de long et 18 mètres de large, et possède des tourelles à ses quatre coins.

A l’intérieur de celle-ci se trouve une cour pavée de briques avec des colonnes ainsi que plusieurs pièces. Des centaines de faïences ont été découvertes dans les chambres attenantes, dont certaines entières comme de nombreux bols réalisés dans un style égyptien. Un autre bol et une tasse retrouvés sur place étaient probablement utilisés pour le culte, ont précisé les archéologues.

« La citadelle que nous avons découverte offre un aperçu de la réalité géopolitique décrite dans le Livre des Juges, qui a vu les Cananéens, les Israélites et les Philistins s’affronter », ont déclaré Saar Ganor et Itamar Weissbein dans le communiqué.

« À l’époque, le pays de Canaan était gouverné par les Égyptiens et ses habitants étaient leurs protégés », ont-ils expliqué. « Mais ensuite, au 12ème siècle avant notre ère, deux acteurs centraux sont apparus dans la région, les Israélites et les Philistins, marquant le début d’une série de luttes territoriales sanglantes. »

Source : https://www.i24news.tv/

All Story – Un homme sans passé est plus pauvre qu’un homme sans avenir (Elie Wiesel)

La mémoire, comme les livres qui restent longtemps enfermés dans la poussière, demande à être déroulée de temps en temps. Il faut, pour ainsi dire, secouer tous les feuillets, afin de les trouver en état au besoin.(Sénèque)

Nous sommes un petit groupe passionné par la bible et le monde juif au cours des siècles,, nous avons décidé de présenter sur ce site un certains nombre de points clés méconnus de notre histoire, ainsi que l’état des lieux des recherches actuelles en ce domaine.

Après tous les bouleversements qui ont touchés le judaisme ce dernier siècle, après la création de l’état d’Israël, après l’immense mouvement de retour (techouvah) d’un judaïsme qui semblait agonisant après la shoah, nous découvrons un nouveau signe quasi messianique.  Partout dans le monde, des hommes se révèlent être des descendants des 10 tribus d’Israël ou des descendants de marranes espagnol ou portugais… Il semble bien que nous soyons en train de passer une nouvelle phase de notre histoire: …le retour des tribus.

En parallèle, les découvertes archéologiques se multiplient et les outils de contrôle se perfectionnent. Les archives historiques s’ouvrent, et un grand nombre d’ouvrages juifs sont découverts dans les vieilles bibliothèques  européennes.

A travers  ce site, à partir des outils technologiques d’aujourd’hui tels que  la génétique ou les télécommunications et à partir des dernières recherches universitaires et archéologiques, nous tacherons de vous faire suivre le mieux possible, à la fois la mise au grand jour de notre passé et l’évolution de notre peuple.

Alors, bienvenue et bonne lecture…

 

 

Israel: Le sceau du prophète Isaïe (Yechayahou) a-t-il été trouvé à Jérusalem ?

Retrouvé près d’un sceau du roi Ezéchias, une petite pièce d’argile peut être la première preuve de l’existence du prophète, bien qu’une lettre manquante laisse planer le doute.

La main du prophète Isaïe lui-même a peut-être créé une empreinte de sceau datant du 8e siècle avant notre ère découverte dans les vestiges du premier temple près du mont du Temple de Jérusalem, selon un archéologue de l’université hébraïque, le Dr. Eilat Mazar.

« Il semblerait que nous ayons découvert une empreinte de sceau, qui pourrait avoir appartenu au prophète Isaïe, lors d’une fouille archéologique scientifique », a déclaré Mazar cette semaine dans un communiqué de presse annonçant cette découverte à couper le souffle.

L’équipe de Mazar a découvert la minuscule bulle, ou empreinte de sceau, lors de nouvelles fouilles à l’Ophel, situé au pied du mur sud du mont du Temple à Jérusalem. L’annonce de la découverte a été publiée mercredi dans un article intitulé « Est-ce la signature du prophète Isaïe ? » dans le numéro de mars-juin de la Biblical Archaeology Review (BAR) consacrée à son éditeur et fondateur récemment retraité, Hershel Shanks.

Il y a sur la plaque en argile, des lettres et ce qui semble être une biche qui broute, « un motif de bénédiction et de protection trouvé en Juda, en particulier à Jérusalem », selon l’article du BAR.

Isaiah Bulla, une empreinte de sceau d’argile de 2700 ans qui appartenait potentiellement au prophète biblique Isaïe. (Ouria Tadmor / © Eilat Mazar)

La bulle ovale n’est cependant pas intacte. Sur sa partie lisible, il y a une inscription avec des lettres hébraïques du Premier Temple qui semblent épeler le nom de Yesha’yah (appartenant à Isaïe). Sur une ligne ci-dessous, il y a un mot partiellement visible, nvy, qui épèle sans doute le mot « prophète ».

« Parce que la bulle a été légèrement endommagée à la fin du mot nvy, on ne sait pas si elle se terminait à l’origine par la lettre hébraïque aleph, ce qui aurait abouti au mot hébreu pour « prophète » et aurait définitivement identifié le sceau comme étant la signature du prophète Isaïe, » a déclaré Mazar.

Dans l’article du BAR, Mazar laisse la place à la possibilité que l’inscription sur la bulle d’Isaïe ne se réfère pas au prophète biblique. Sans un aleph à la fin, le mot nvy est très probablement juste un nom personnel. Bien que cela n’apparaisse pas dans la Bible, cela apparaît sur les sceaux et une empreinte de sceau sur une poignée de pot, tous issus de collections privées dont la provenance n’a pas pu être précisée ».

« Le nom d’Isaïe, cependant, est clair », a-t-elle précisé.

Des liens millénaires entre un prophète et son roi

Le plus connu des prophètes bibliques, Isaïe est considéré par les spécialistes comme étant actif vers la fin du 8e siècle et le début du 7e siècle avant notre ère.

La bulle d’Isaïe a été découverte dans un matériau tamisé par voie humide qui a été prélevé à partir d’une couche datant de l’âge du fer près du substrat rocheux qui était près d’une tranchée de fondation coupée pour un mur d’une voûte hérodienne. Cette couche a été trouvée près d’une structure qui a été découverte en 1986-87 et qui est aujourd’hui considérée comme une « boulangerie royale ».

Dessin de Reut Livyatan Ben-Arie d’Isaïe Bulla, une empreinte de sceau d’argile de 2700 ans qui appartenait potentiellement au prophète biblique Isaïe. (Illustration: Reut Livyatan Ben-Arié / © Eilat Mazar, Photo Ouria Tadmor / © Eilat Mazar)

L’équipe de Mazar ont découvert en 2015 une bulle importante et intacte avec l’inscription « du roi Ézéchias de Juda ». Le 12e roi du royaume de Juda, le roi Ézéchias régna entre 727 avant notre ère à 698 avant notre ère, pendant la période où le royaume du nord d’Israël est tombé entre les mains des Assyriens en 721 avant notre ère. Une vingtaine d’années plus tard, Ezéchias a réussi à repousser le siège assyrien de Jérusalem, en partie grâce aux fortifications et au canal d’eau que l’on peut encore voir aujourd’hui.

Lors de la découverte de la bulle d’Ezéchias en 2015, Mazar a estimé que l’artefact était la chose « la plus proche que nous puissions jamais avoir et qui était probablement détenu par le roi Ezéchias lui-même. »

Cette semaine, Mazar a déclaré dans un communiqué de presse publié par BAR qu’il est logique que les bulles d’Isaïe et d’Hezekiah soient découvertes aussi proche l’une de l’autre.

« S’il est vrai que cette bulle est en effet celle du prophète Isaïe, alors il ne devrait pas être surprenant de découvrir cette bulle à côté de celle portant le nom du roi Ezéchias étant donné la relation symbiotique du prophète Isaïe et du roi Ezéchias décrit dans Bible », a analysé Mazar.

Il y a plusieurs exemples bibliques d’interactions entre Isaïe et Ézéchias qui indiquent que le prophète était un conseiller spirituel du roi. Il a remonté le moral du dirigeant en lui affirmant que les Israélites survivraient au siège. Dans l’article publié dans le BAR, Mazar écrit : « les noms du roi Ézéchias et du prophète Isaïe sont mentionnés dans un même souffle 14 des 29 fois que le nom d’Isaïe est rappelé (2 Rois 19-20, Isaïe 37-39). Aucune autre figure n’était plus proche du roi Ezéchias que du prophète Isaïe. »

Les bulles Ezéchias et Isaïe se joignent à d’autres trouvailles similaires découvertes lors de fouilles précédentes. Creusant entre 2005-2008 au sommet de la Cité de David dans une grande structure qui aurait pu être le palais du roi biblique David, elle découvrit une impression d’argile avec une inscription en hébreu du Premier Temple portant le nom d’un haut fonctionnaire israélite qui a été mentionné dans le livre de Jérémie, « Jehucal, fils de Shelemiah, fils de Shovi. »

Des années plus tard, à quelques mètres de la bulle de Jehucal, elle a trouvé une impression de sceau appartenant à un deuxième haut fonctionnaire, « Gedaliah, fils de Pashur », que l’on retrouve aussi dans le livre de Jérémie. Des dizaines d’autres bulles ont été découvertes de la même manière.

Mazar a récemment rouvert les fouilles d’Ophel et est actuellement en train de creuser dans la Maison du médaillon, qu’elle a fouillé en 2013, et dans une rare grotte intacte datant de l’époque du Second Temple.

La découverte n’a pas été examinée par ses pairs mais certains ont déjà commencé à rejeter l’hypothèse de Mazar, notant que l’absence d’un aleph après le nvy laisse place au doute.

« La lettre d’importance critique qui serait nécessaire pour confirmer que le second mot est le titre de ‘prophète’ est un aleph. Mais aucun aleph n’est lisible sur cette bulle, et donc la lecture ne peut être confirmée du tout », a déclaré Christopher Rollston, professeur de langues sémitiques, au National Geographic.

« L’hypothèse selon laquelle c’est un [sceau] d’Isaïe le prophète est scintillante, mais ce n’est certainement pas quelque chose que nous devrions supposer être absolument certain », a t-il ajouté. « Ce n’est pas le cas. »

Bien que Mazar admet elle-même que l’aleph manquant peut être problématique, elle affirme néanmoins que la découverte est importante.

« Que la bulle que nous ayons trouvée dans les fouilles d’Ophel soit ou non la bulle du prophète Isaïe, elle n’en reste pas moins une découverte unique et fantastique », écrit Mazar dans l’article du BAR.

« Trouver cette bulle nous amène à considérer la personnalité et la proximité du prophète Isaïe comme l’un des plus proches conseillers du roi Ezéchias — non seulement en ce qui concerne les événements de son temps, mais aussi en les évaluant d’un point de vue éclairé et en prévoyant leur influence sur les événements futurs », poursuit-elle dans l’article.

Cargill, professeur adjoint d’études religieuses de l’université de l’Iowa, a déclaré qu’il respectait le « traitement prudent et responsable» de Mazar dans l’article du BAR.

« Elle ne s’est pas empressée de dire de façon concluante qu’elle avait trouvé le sceau d’Isaïe … Dans notre article, elle donne les alternatives possibles », a déclaré Cargill, qui se dit être « un sceptique de nature ».

« Mais si vous me posez la question, je pense qu’elle l’a [trouvé]. Vous regardez la première référence archéologique du prophète Isaïe en dehors de la Bible », a déclaré Cargill. « C’est incroyable. »